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L'histoire des parfumeurs

L'HISTOIRE DU PARFUMEUR

Les Égyptiens, les Grecs et les Romains ont été les premiers à utiliser les parfums il y a très longtemps. Ils utilisaient les parfums pour faire des offrandes à leurs dieux et ont découvert comment la combustion d'un ingrédient créait une fumée odorante. Mais ce n'est que bien plus tard que les Arabes ont été appelés les premiers parfumeurs du monde. Aujourd'hui, les parfums sont entrés dans notre vie quotidienne sous d'innombrables formes et sont, par exemple, également incorporés dans nos produits ménagers. Ce sont les parfums qui sont devenus une partie indispensable de notre existence et dans lesquels nous pouvons ancrer nos souvenirs. Nous nous distinguons par l'odeur et pouvons avoir une nette préférence lorsqu'il s'agit de choisir un parfum, qu'il soit utilisé sur la peau ou dans une pièce. Les prêtres de l'Antiquité ont peut-être été les premiers parfumeurs, mais avec la découverte de nouvelles techniques et de méthodes de pressage des fleurs et des plantes, le métier de parfumeur est devenu beaucoup plus vaste et créatif.

NOS ANCÊTRES CHOISISSAIENT DES PARFUMS FLORAUX

Nos ancêtres n'avaient pas beaucoup de choix en matière de parfums. A cette époque, il n'y avait que parfums floraux et tout ce qu'ils avaient à choisir était le type de fleur : violette, rose ou lilas. Le parfum de réséda était également populaire et avait une signification particulière. Les adorateurs mettaient un réséda dans le bouquet qu'ils offraient à leur bien-aimée et si le réséda se fanait immédiatement, c'était le signe que la femme adorée n'accepterait pas leur offre. Les seules matières premières dont disposait le parfumeur à cette époque "florale" étaient les extraits naturels de fleurs, appelés "extraits". Ces extraits étaient divisés en trois groupes : "extrait simple", "extrait double" ou "extrait triple". En fonction de leur concentration et de leur intensité. Les parfums fabriqués avec ces extraits n'étaient rien d'autre que des mélanges aléatoires de ces extraits de fleurs. Ceux-ci étaient extraits par distillation des feuilles, des tiges, des racines et du bois des plantes ou des fruits. Le thème du parfum, du moins pendant longtemps, tournait autour des "fleurs".

LA BONNE PARFUMERIE SERA TOUJOURS UN TRAVAIL HUMAIN

Autrefois, le parfumeur avait une idée dans son atelier tout en mélangeant et en sentant. Ou bien il travaillait sur une idée qu'il avait trouvée lors d'une promenade. Comme l'a fait un jour un parfumeur après une promenade dans les bois sous la pluie, lorsque la nature dégageait une odeur et que le mélange de pins, de fougères et d'animaux sauvages de passage créait une senteur sensationnelle. Le parfum dans lequel ce parfumeur a incorporé sa promenade s'est appelé Fougère, qui signifie "fougère", alors que les fougères n'ont pratiquement pas d'odeur propre.

A l'ère où les machines ont pris le dessus sur de nombreuses activités humaines, le parfumeur Le parfumeur est resté le maillon le plus important dans l'élaboration d'un parfum. Le processus complexe et long de création d'un beau parfum est réalisé par une personne dotée d'un odorat entraîné et très sensible et d'une bibliothèque de connaissances sur des milliers de senteurs et de combinaisons, aucune machine ne peut rivaliser avec cela. De plus, les découvertes et les développements dans l'industrie de la parfumerie ont donné au parfumeur beaucoup plus de possibilités de créer un parfum merveilleux et un nombre infini de parfums différents peut encore être créé.

CHANGEMENTS

Un bon exemple de l'évolution des parfums est que dans l'Antiquité, le parfumeur utilisait la plante entière pour créer un parfum. On ajoutait également des herbes et des épices à la tige, aux feuilles, à la fleur, à la racine, ou encore au bois et à la résine. Plus tard, lorsque la distillation et l'extraction ont été inventées, il a été possible d'obtenir des huiles essentielles et des extraits aromatiques concentrés et, au lieu d'utiliser la plante entière et les racines, on n'utilisait que la fleur, la tige ou la peau des fruits.

UN BON PARFUMEUR

On dit des bons parfumeurs qu'ils ont "du nez". Certains parfumeurs sont loin d'être satisfaits de cette simple appellation. L'idée d'un nouveau parfum naît dans la tête et le nez du créateur ne sert que de contrôle. Un pianiste ne s'appelle pas "une main" ou un peintre "l'œil", protestent certains. Et ils ont raison. Certains nez" célèbres sont André Fraysse, Ernest Beaux, par exemple, responsable du Chanel n° 5, et Henri Robert, le grand homme derrière le Chanel n° 19. Edmond Roudnitska est responsable de Femme et Moustache de Rochas et de la plupart des parfums de Christian Dior.

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